
HABITER LE SEUIL
Conception, chorégraphie & scénographie Marine Chesnais
Création musicale François Joncour
Interprétation Clémentine Maubon & Marine Chesnais
Costumes Anne Mailhol & Marine Chesnais
Lumière Jérôme Houlès
Production & diffusion Compagnie One Breath & Christelle Longequeue
Coproductions
DRAC Bretagne, DGCA, Région Bretagne, Convention Institut Français - Région Bretagne, Lalanbik // Centre de Ressources pour le Développement Chorégraphique océan Indien, Domaine de Kerguéhennec // Département du Morbihan, La Briqueterie // CDCN du Val-de-Marne, La Manufacture // CDCN de Nouvelle-Aquitaine, Centre culturel de la Ville Robert // Pordic, Centre culturel l’Hermine // Sarzeau, Dispositif PARI! ON THE MOVES // Institut Français-DGCA, La Carène, salle des musiques actuelles // Brest, Théâtre de Lorient, Centre dramatique national // Lorient.
Soutiens
Association scientifique de recherche sur les cétacés Globice // La Réunion, Quiétude Cétacés // La Réunion, Danse à tous les Étages, Réservoir danse, L’Hydrophone, scène de musiques actuelles // Lorient, Centre de plongée Bulle d’air // La Réunion, Équipement sous-marin Breier.
(Création 2021)
Ce spectacle est automatiquement éligible au dispositif interrégional
Avis de tournées pour la saison 2023-2024.
Contact pro & diffusion: Mathilde Cottebrune
mathilde.cottebrune@gmail.com +33 6 61 02 25 12
Contact technique: Jérôme Houlès
jeromehoules@gmail.com +33 6 82 29 75 19

© Vincent Bruno
C’est à une plongée collective et immersive dans le grand bleu que la chorégraphe Marine Chesnais nous convie. Elle nous emmène en voyage dans l’aventure qu’elle a vécue : celle de la rencontre bouleversante avec ces animaux mythiques, mais également celle, vertigineuse, de l’apnée et des profondeurs marines. À mi-chemin entre le documentaire et le voyage sensoriel, ces deux fils narratifs de la rencontre inter-espèce et de la plongée en apnée s’entrelacent pendant le spectacle jusqu’à se fondre, le temps d’une seule et unique inspiration.
Tout commence par le souffle.
Celui que l’on va devoir retenir pour pouvoir s’immerger dans l’eau, doucement descendre et attendre que l’animal surgisse.
Tout cela paraît simple et le corps possède une incroyable intelligence d’adaptation sous-marine que l’on nomme réflexes d’immersions, vestiges de notre passé océanique. Pourtant, au fur et à mesure de la descente, quand l’air commence à nous manquer et que devant cet animal nous ne contrôlons plus rien, qu’aucun de nos codes habituels ne fonctionne, commence alors un autre voyage. Celui d’un seuil à franchir. Celui du miroir inversé que nous renvoie l’œil de la baleine et qui nous invite à choisir comment nous souhaitons entrer en relation, comment nous souhaitons habiter cet « espace entre », cet interstice entre deux mondes, dans cet environnement qui nous entoure.
Est-il possible d’être présent ensemble dans un espace sans que l’un domine l’autre ?



